Publicité : Le lait Guigoz

Guigoz, ou comment Neslté repositionne sa poule aux œufs d'or

Octobre 2011, Nestlé décide d'appliquer le principe de précaution. Le groupe alimentaire fait retirer de la vente un lot de lait en poudre pour bébés Guigoz, après la découverte de particules métalliques dans certaines boîtes commercialisées dans le Tarn-et-Garonne

Janvier 2012, Nestlé prend un virage à 180° et repositionne Guigoz non seulement pour conserver une grosse part du gâteau du lait maternel en poudre (16 millions d’euros de chiffre d’affaire en 2010 rien que pour Guigoz) mais aussi pour redorer le blason de l’industrie alimentaire infantile.

De grosses surprises au rendez-vous puisque Neslté ne s’est pas contenté de retravailler l’image de la marque (comme on a pu le voir par exemple avec FIAT et la 500 début 2011) mais a repositionner Guigoz (ce qui ne réussi pas forcement aux marques, exemple de Coca Cola avec le New Coke dans les années 80).

Au final :

Une pub comme l’aurait aimé Blachas qui met en scène des bébés avec leur propre langage qui comprennent les paroles et actes des adultes et qui flippent pas mal.

Un site internet tout nouveau tout beau qui met l’accent sur la Guigoz attitude (une relation saine avec son bébé) et qui se veut responsabilisant (votre bébé parrain d’un petit arbre).

Un nouveau logo plus coloré et dynamique ainsi que sa base line : « Parlons bébé »

Une jolie surprise Marketing de début d’année qui prouve que quand les marques sont en danger, elles sont capable de faire preuve d’imagination et de nous prouver qu’il n’y a pas que les publicitaires anglo-saxons qui savent nous épater.

Pour la petite histoire sur les bébés, il y a une jolie légende (reprise par Bernard Werber dans « Les Anges ») qui dit que quand nous étions dans le ventre de notre mère, nous connaissions tout sur l'univers et ses secrets.

A notre naissance, la première chose que nous aurions voulu faire, c'est de tout raconter à nos parents.

Mais un ange serait venu placer un doigt sur notre bouche et aurait fait « chut ».

Il nous aurait demandé de nous taire et nous aurions tout oublié d’où ce petit creux au dessus de la bouche, un petit pli vertical qui joint le nez à la bouche.

Merci à Alexis A pour cet article !